J’ai commencé ma carrière comme représentant, en vendant des produits d’assurance-vie.
Ouais, cela me rappelle de ce que Woody Allen disait :
« Ce qu’il y a de pire que de mourir, c’est d’être enfermé dans un ascenseur en compagnie d’un vendeur d’assurance-vie. »
Pas très flatteur ni très valorisant.
J’ai cependant persévéré. J’ai encore un souvenir très vif, même quarante ans plus tard, de la première fois qu’un de mes clients est décédé.
J’avais vendu une police de 100 000 $ à un jeune homme, marié et père de deux enfants. Nous savions tous les deux qu’il avait besoin d’une couverture beaucoup plus importante, mais c’est tout ce qu’il pouvait se payer. Moins d’un an plus tard, sa femme m’a appelé pour m’annoncer la terrible nouvelle. Même s’il avait seulement trente-trois ans, une crise cardiaque foudroyante l’avait terrassé.
Sa femme, en pleurs, me suppliait de l’aider. Submergée par les frais funéraires, des factures mensuelles qu’elle n’avait jamais vues auparavant, elle se sentait complètement dépassée.
Quelques jours plus tard, j’ai sonné chez elle et je lui ai remis un chèque.
Elle a pleuré à nouveau, en m’expliquant que, chaque fois qu’elle répondait à la porte, elle trouvait quelqu’un prêt à lui remettre un document, une facture ou autre chose qui n’avait pas été payée. J’étais le premier à tendre le bras pour lui remettre un chèque – de 100 000 $.
Représentez-vous son mari, si vous le voulez, comme une machine très spéciale installée dans le sous-sol. Chaque vendredi, elle descendait au sous-sol et appuyait sur un gros bouton rouge de la machine, et il en sortait un chèque couvrant tous ses besoins pour la semaine. Maintenant, cette machine avait cessé de fonctionner. C’était la fin des chèques hebdomadaires.
L’assurance peut jouer le rôle de cette machine qui fournit le chèque hebdomadaire.
<strong>Le montant d’assurance-vie dont j’ai besoin</strong><strong> :</strong>
Pour cette illustration, nous supposerons que le ménage comprend un seul gagne-pain et que l’autre conjoint consacre une grande partie de son temps à élever les enfants. Le gagne-pain ramène à la maison un revenu après impôt de 45 000 $, soit 865,00 $ par semaine. Son revenu annuel brut est de 75 000 $.
La question est la suivante : quelle prestation d’assurance vie peut fournir un revenu net de 45 000 $, si ce montant forfaitaire est investi à un taux de rendement raisonnable? À mon avis, un rendement de 5 % du capital est un taux très réaliste, compatible avec un degré de risque raisonnable qui ne causera pas de stress excessif. Un montant de 1 500 000 $ placé à 5 % produit un revenu de 75 000 $.
Comme le revenu est composé en partie de gains en capital et de dividendes, son imposition est plus favorable que celle d’un revenu (en salaire) équivalent et laisse au bénéficiaire un montant net plus élevé que 45 000 $. Ce revenu supplémentaire peut être ajouté chaque année au placement initial de 1 500 000 $ afin de compenser l’effet de l’inflation.
Dans mon prochain dialogue, je traiterai des différents types de polices d’assurance qui sont disponibles ainsi que de l’assurance répondant à des besoins particuliers, comme les études universitaires des enfants, l’hypothèque qu’il reste à rembourser sur votre maison ou les biens locatifs que vous possédez éventuellement, comme un triplex.